« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. La loi est la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. » (Déclaration des Droits de l’Homme)
Règlement adopté par les Conseils d’Administration en date des 12 et 16 avril 2018 pour le LEGT et le Lycée Professionnel Madame de Sévigné.
Sommaire :
I. Organisation de la Vie Scolaire | VI. Droits des élèves |
II. Évaluation | VII. Sanctions et Mesures alternatives |
III. Respect | VIII. Cadre de Vie |
IV. Sécurité | IX. Vie associative |
V. Santé et Assistance |
La vie de la communauté scolaire est régie par un règlement intérieur voté par le Conseil d’Administration. Ce règlement définit les droits, devoirs et règles de vie des membres de la communauté scolaire. Il est le fruit de la collaboration entre le personnel d’enseignement et d’encadrement, les élèves et les parents d’élèves. Sont membres de la communauté scolaire le chef d’établissement et l’équipe de direction, l’équipe d’éducation et de surveillance, les personnels enseignants et les personnels d’entretien et de service, les élèves et les parents d’élèves.
Ce règlement est porté à la connaissance des membres de la communauté scolaire auxquels il s’impose et chacun est tenu de l’appliquer en toute circonstance. Tous les membres de la communauté scolaire reçoivent à leur entrée dans l’établissement un exemplaire de ce règlement. Ce règlement s’applique également lors des sorties scolaires, déplacements sportifs et période de formation en milieu professionnel.
L’inscription d’un élève ou d'un étudiant au lycée ou au lycée professionnel, que l’élève soit mineur ou majeur, vaut pour lui-même comme pour son responsable légal, adhésion aux dispositions du présent règlement et engagement de s’y conformer pleinement. Le non-respect du règlement intérieur peut entraîner des sanctions prévues dans celui-ci.
Le droit à l’éducation implique le respect de règles communes afin de préserver la liberté de chacun, dans le cadre des valeurs laïques et républicaines. Tous les membres de la communauté s’engagent à y adhérer.
Les horaires : La durée des cours est de 55 ou 85 minutes et ceux-ci ont lieu :
L'organisation horaire de la journée est portée à la connaissance des élèves en début de rentrée scolaire avec l'emploi du temps des classes qui devra être collé sur le carnet scolaire et validé par le cachet de la vie scolaire.
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Ouverture de la grille |
Présence devant la salle du professeur |
Heure de début de cours |
Heure de fin de cours |
Matin |
7 h 40 |
7 h 55 |
8 h 00 |
8 h 55 |
8 h 50 |
8 h 55 |
9 h 00 |
9 h 55 |
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Récréation : 9 h 55 – 10 h 10 |
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9 h 55 |
10 h 10 |
10 h 10 |
11 h 05 |
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10 h 55 |
11 h 05 |
11 h 10 |
12 h 05 |
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12 h 00 |
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12 h 30 |
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Après-midi
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13 h 15 |
13 h 25 |
13 h 30 |
14 h 25 |
14 h 20 |
14 h 25 |
14 h 30 |
15 h 25 |
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Récréation |
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15 h 25 |
15 h 35 |
15 h 35 |
16 h 30 |
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16 h 25 |
16 h 35 |
16 h 35 |
17 h 30 |
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17 h 30 |
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Ces horaires doivent être respectés par l’ensemble des membres de la communauté scolaire. L'entrée des élèves et des étudiants se fait uniquement rue Simon Tiberghien. Un membre du personnel de surveillance ouvrira et fermera les portes aux heures indiquées. L'entrée et la sortie du Lycée sont subordonnées à la présentation du carnet de correspondance. Sans carnet, l'élève ou l'étudiant devra se présenter au CPE de service afin de décliner son identité.
Aucun retard ne saurait être toléré entre deux heures de cours. De trop fréquents retards sans justification valable entraîneront des punitions adaptées.
Retard exceptionnel des transports en commun : les autorisations d'entrée seront décernées sur justificatif et après vérification auprès du transporteur.
Les élèves doivent se tenir correctement et ne pas stationner dans les couloirs pendant les heures de cours. Les professeurs ne font sortir les élèves qu’après la sonnerie de fin de cours. Les élèves se déplacent dans le calme, et sans bousculade. Pendant deux heures de cours consécutives avec le même professeur, celui-ci peut accorder une pause à l’intérieur de la classe : Les élèves restent sous sa surveillance effective et sous sa responsabilité. Aucune sortie de cours n’est autorisée quand le cours a démarré.
Les professeurs d’EPS emmènent leurs élèves sur les lieux de pratique et sont de retour dans l’établissement pour l’horaire de fin de cours.
L'absentéisme volontaire constitue un manquement à l'assiduité et peut faire l'objet d'une punition au terme de laquelle une sanction peut être prononcée, si l'élève persiste à être absent ou en retard.
Tout élève qui sollicite une autorisation d'absence doit se présenter auprès d'un des CPE du Lycée, muni de son carnet de correspondance rempli et signé par les responsables légaux.
Lorsqu'un élève ne vient pas en cours, les responsables légaux en avertissent aussitôt les CPE afin d'indiquer le motif et la durée probable de l'absence. S'ils négligent de le faire, les CPE envoient dans les meilleurs délais, un avis d'absence que les responsables légaux sont priés de retourner au Lycée immédiatement après l'avoir complété.
La régularisation des absences et des retards doit se faire au plus tard dans la journée qui suit le retour. En cas d'absence non régularisée, le professeur encourage les élèves à aller régulariser son absence en dehors des heures de cours à la vie scolaire.
Les absences peuvent donner lieu à un retrait de bourse proportionnel. Des sanctions pourront être envisagées jusqu'à la réunion du conseil de discipline.
En cas d'absence de professeurs, la sortie est possible après le dernier cours effectif de la demi-journée avec autorisation des parents et en fonction de l'horaire d'ouverture des grilles. Les élèves qui ont une heure vaquée avant l'heure de cours suivante doivent se rendre dans un lieu d'accueil (CDI, permanence, cafétéria).
Des sorties seront possibles dans le cadre d’activités particulières : Activités inter disciplinaires, projet technologique, actions professionnelles. Ces sorties se font sur accord écrit des responsables légaux à faire valider auprès du CPE et du professeur en charge de la classe (24h avant la dite sortie).
L'objet de ce carnet est de permettre l'entrée au lycée et d'assurer une liaison entre l'établissement et le responsable légal. L’élève détenteur du carnet, doit l’avoir constamment avec lui et le présenter à toute demande du personnel de l’établissement.
Le carnet est tenu à jour par l’élève, sous le contrôle des professeurs qui peuvent y porter toute observation qu’ils jugent nécessaire concernant le travail ou la conduite. Cette observation sera à faire signer par les responsables légaux.
Tout élève qui présente un certificat médical (dispense temporaire ou générale) doit en fournir deux exemplaires à l'infirmerie. Celle-ci conserve l'original, indique la dispense dans Pronote, signe le double et le dépose au service Vie scolaire à destination du professeur d’EPS.
L'élève doit, dans tous les cas, se présenter au cours et rester sous la responsabilité de l'enseignant, sauf si la dispense est d’une durée supérieure à un mois avec accord écrit de la famille.
Cas des dispenses de sport à l'année : le certificat médical doit être établi en début d'année sur l'imprimé officiel retiré à l'infirmerie.
Aucune dispense rétroactive ne sera acceptée.
Pour tout élève de classe d'examen, dispensé en E.P.S. à l'année ou dans une ou plusieurs activités proposées, seul un certificat médical officiel sera valable pour la prise en compte de la dispense lors de la notation à l'examen. Un exemplaire de celui-ci est à retirer à l'infirmerie, avant la visite chez le médecin traitant qui le remplira.
Les élèves, étudiants et personnels désirant prendre leurs repas au restaurant scolaire doivent retirer une carte magnétique au service de l'intendance. La première carte est gratuite. En cas de perte, la deuxième carte est payante Toute personne voulant manger doit réserver son repas avant 11h00 de préférence.
Le régime est choisi pour l'année scolaire. Pour des raisons exceptionnelles, le responsable légal pourra faire une demande écrite de changement de régime en fin de trimestre auprès du chef d'établissement pour les élèves ou étudiants internes ou en cours de trimestre pour les autres élèves ou étudiants externes. Le trimestre est dû dans son intégralité. Aucune remise d'ordre ne sera accordée, sauf si l'élève est scolarisé dans un autre établissement scolaire. Les remises d'ordre sont accordées en période de stage et en cas d'absence de deux semaines consécutives minimum, sur présentation d'un certificat médical.
Chaque élève doit pouvoir bénéficier de conditions de travail qui lui permettent d’apprendre, de valoriser au maximum ses capacités, d’élaborer son projet scolaire et/ou professionnel et d’accéder à la culture et à la réussite.
Chaque élève doit respecter les horaires d'enseignement définis par l'emploi du temps de l'établissement et se soumettre aux modalités de contrôle des connaissances. Il ne peut en aucun cas refuser d'étudier certaines parties du programme de sa classe, ni se dispenser de certains cours ou refuser la participation aux sorties obligatoires.
L'élève s’engage à avoir le matériel demandé (manuels scolaires, calculatrice, copies, matériel professionnel...), à apprendre ses leçons et à faire les travaux demandés en classe et à la maison, à avoir une attitude correcte et une écoute active en classe et dans l’établissement.
Lorsqu'un élève ne vient pas en entreprise, les responsables légaux en avertissent aussitôt les CPE du lycée et l'entreprise d'accueil afin d'indiquer le motif et la durée probable de l'absence. L'élève doit fournir un arrêt de travail dans les plus brefs délais à l'établissement.
Les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) sont obligatoires en CAP, baccalauréat professionnel, BTS. Elles sont évaluées à l'examen. Toute absence en stage donnera lieu à une récupération pendant les vacances scolaires si le calendrier et les textes en vigueur le permettent. Si l’élève n’a pas trouvé d’entreprise pour la date de début de PFMP, il devra se présenter au lycée.
Des périodes de stage peuvent également être prévues dans d’autres formations, En cas d’absence de stage les élèves doivent être présents au lycée.
Tout membre de la communauté scolaire a droit au respect de son intégrité physique, de sa liberté de conscience, de son travail et de ses biens.
L'utilisation des téléphones portables est interdite dans les salles de cours, sauf à des fins pédagogiques, sur l’autorisation du professeur (Code de l’éducation article 511-5). Le professeur est habilité à mettre en place toute mesure de prévention à la classe. Le non-respect de l’interdiction de l’utilisation fera l’objet d’une réponse graduelle. L’appareil pourra être confisqué aux élèves et étudiants contrevenants à cette disposition.
Il est également interdit de brancher des appareils dans les classes et les couloirs.
Chaque membre de la communauté scolaire, adulte et lycéen, doit respecter autrui dans son intégrité physique et morale et faire preuve de politesse. Il ne sera toléré aucun comportement insolent, insultant ou agressif, ni aucun propos ou comportement à caractère raciste, antisémite, xénophobe, sexiste et homophobe ou réduisant l'autre à une apparence physique ou à un handicap. De même sont proscrits les comportements susceptibles de constituer des pressions sur autrui.
Tout acte de violence entre membres de la communauté scolaire est interdit. Les atteintes aux personnes et aux biens feront systématiquement l'objet de procédures disciplinaires et/ou d'une saisine de la justice.
La responsabilité de l'élève majeur ou des personnes exerçant l'autorité parentale peut se trouver engagée sur le fondement des dispositions des articles 1241 et 1242 du code Civil, en cas de dommage causé aux biens de l'établissement.
La consommation de boissons et nourriture est interdite dans les salles de cours et les couloirs, sauf au foyer des élèves.
L’utilisation des ascenseurs est réservée aux personnes dont l’état de santé le nécessite et qui ont fait une demande. Elles pourront être accompagnées d’une personne en cas de besoin.
En cas de méconnaissance de cette interdiction, le chef d'établissement organise un dialogue avant l'engagement de toute procédure disciplinaire.
La sécurité est l’affaire de tous et à chaque instant. Le bon sens et la notion d’intérêt collectif doivent guider les actes de chacun. Tous les adultes doivent faire respecter les mesures de sécurité car ils engagent leur responsabilité. Tout élève a le devoir de signaler les problèmes qu’il observe.
Tout élève se rendant complice d'une intrusion, faisant courir des risques pour la communauté scolaire, sera soumis à une sanction disciplinaire.
Les anciens élèves, responsables légaux ou toute personne souhaitant rencontrer une personne du lycée doivent obligatoirement se présenter à l'accueil et si possible avoir pris rendez-vous au préalable.
La circulation des 2 roues est interdite à l'intérieur de l'établissement, le conducteur doit marcher à côté de son véhicule. Le stationnement des véhicules se fait dans l'espace réservé.
Tout accident survenant lors des séances de travaux pratiques en laboratoires ou en ateliers relève de la législation des accidents du travail. Tout accident doit être déclaré dans un délai de 48 heures.
En cas de feu ou de dangers, une alarme spécifique se déclenche et l'évacuation ou le confinement s'effectue selon les consignes d’évacuation transmises, ou affichée dans tous les locaux utilisés par les élèves, elles seront rappelées au cours des exercices d'alerte.
Les élèves doivent se regrouper en fonction de la nature du danger dans la cour auprès de leur professeur qui se chargera de faire de nouveau l'appel de la classe qu'il a en responsabilité en attendant les consignes d'un personnel administratif ou d'éducation (s'il s'agit d'une alerte ou d'un déclenchement d'incendie). Dans l'endroit indiqué et prévu s'il s'agit d'un autre type d'alerte.
Les objets trouvés doivent être remis au bureau des Assistants d’éducation.
Le vol étant strictement interdit, tout élève en possession non justifiée d'un objet ne lui appartenant pas s'expose à des sanctions graves.
Dans l’intérêt des élèves, tous les problèmes de santé physique ou psychologique graves peuvent être portés à la connaissance de l’équipe administrative et éducative dans le respect du secret médical et professionnel.
De plus pour certaines filières, les élèves exposés à des risques de contamination par le virus de l'hépatite B dans le cadre de leurs stages ou de leurs études doivent être vaccinés. L'inscription définitive dans ces sections est soumise à la présentation du carnet de vaccinations à jour.
Pendant les heures de cours, un élève souffrant sollicite le professeur ou le surveillant qui signe une autorisation de quitter le cours dans la page du carnet prévue à cet effet. La réadmission en cours se fera avec l'accord écrit de l'infirmier. L'élève doit être systématiquement accompagné d'un camarade de classe.
Les droits reconnus aux élèves constituent une application de la convention internationale des droits de l’enfant adoptés par la France et une application de la loi d’orientation de juillet 1989, article 10.
Il s’exerce :
Ces conditions peuvent être modifiées en cas d’urgence, directives ministérielles, spécifiques à certaines périodes. Le refus du chef d’établissement sera justifié par écrit, les motifs de refus exposés explicitement.
La sécurité des personnes et des biens doit être prise en compte. Des personnes extérieures peuvent intervenir lors de ces réunions après accord du chef d’établissement ou de son représentant. L’avis du C.A. peut être sollicité.
Faciliter l’information sur les questions d’actualité est l’objectif essentiel. Les points de vue divers (différents, complémentaires ou opposés), les discussions doivent rester conformes à la loi et aux principes fondamentaux du service public d’éducation.
L’objet (leur dénomination et leur statut) et les activités doivent être compatibles avec les principes du service public d’enseignement, en particulier elles ne peuvent avoir un objet ou une activité de caractère politique ou religieux (décret du 18/02/91).
Informé régulièrement du programme des activités, le chef d’établissement peut saisir le C.A et faire retirer l’autorisation après avis du C.V.L. Des sanctions (amendes, dissolution) peuvent être prononcées.
Les lycéens peuvent exprimer leurs opinions Tout prosélytisme, politique, religieux ou commercial est interdit. Pour les élèves mineurs non émancipés, la responsabilité est transférée aux parents.
Les délégués s’engagent à recueillir les avis et propositions des élèves de leur classe et à les exprimer auprès des adultes de la communauté scolaire. Ils ne peuvent être personnellement incriminés pour les idées ou les positions collectives qu’ils défendent.
Dans ce contexte, le rôle des élèves élus délégués de classe est primordial. Intermédiaires entre leurs camarades, les professeurs et l’administration, en liaison avec les personnels d’éducation, ils sont les vecteurs essentiels de l’information et de la communication.
Quand il s'agit de prendre des photos d'élèves, l'autorisation doit être donnée par les représentants légaux ou l'intéressé s’il est majeur. Cette règle s'applique à l'ensemble des réseaux sociaux.
VII. Sanctions et mesures alternatives
En conformité avec les textes en vigueur : circulaire n° 2011-111 du 1-8-2011 et circulaire n° 2014-059 du 27-5-2014
Le Proviseur et l'ensemble des personnels privilégient, avant toute mesure visant à sanctionner un élève, le dialogue et la recherche de solutions à caractère éducatif ou pédagogique. L'objectif est d'éduquer.
L'une des finalités du lycée est l'apprentissage du respect de la loi et de la règle. La sanction comme la punition permet de faire savoir à l'élève qu'il est responsable de ses actes, de s'interroger sur sa conduite en prenant conscience des conséquences, de lui rappeler le sens et l'utilité de la loi ainsi que des exigences de la vie en collectivité.
Les manquements mineurs au règlement intérieur font l'objet d'une punition alors que les manquements majeurs font l'objet d'une sanction. Elles doivent être motivées, légales et prévues au règlement intérieur. La sanction doit être accompagnée du motif précis constituant une infraction au règlement ou à la loi et du rappel du point précis du règlement ou de la loi qui a été enfreint.
Tout acte ne peut être sanctionné qu'une seule fois. La double peine est prohibée. Toute sanction/punition est individuelle. Toute sanction/punition peut être assortie d'un sursis. Dans ce cas, elle n'est pas mise en exécution dans la limite de la durée du sursis. La récidive n'annule pas le sursis, elle donne lieu à une nouvelle procédure disciplinaire.
L'élève a la possibilité d'être assisté lors des procédures disciplinaires.
Les sanctions disciplinaires peuvent s’appliquer aux services annexes (internat et restaurant scolaire) du lycée.
Toute retenue, ou exclusion fait l'objet d'une information aux familles. Ces punitions peuvent être accompagnées d'excuses orales ou écrites.
Par ailleurs, certaines punitions sont proscrites telles que la copie et le zéro. De même, baisser la note d'un devoir en raison du comportement de l'élève n'est pas permis. Des refus de punition peuvent entraîner une sanction.
Les types de punitions :
Les punitions scolaires sont prononcées par les professeurs, les personnels d'éducation ou de surveillance. Elles sont également attribuées par le chef d'établissement sur proposition du personnel ATOS. Elles peuvent aussi entraîner une commission éducative, instance de médiation.
Rappel : La note zéro infligée à un élève en raison de motif exclusivement disciplinaire est proscrite
b) La commission éducative : Prévue par le décret 2011-728 du 24.06.2011 paru au JO du 26.06.2011, elle permet aux membres d'une équipe pédagogique ou éducative d'examiner ensemble la situation d'un élève dont le comportement est inadapté aux règles de vie dans l'établissement. Devant cette commission l'élève entendra les reproches qui lui sont faits et devra expliquer son attitude. La finalité de cette procédure est d'amener l'élève de prendre conscience des conséquences de son comportement. Cette commission ne doit pas être assimilée à un conseil de discipline auquel elle ne se substitue en aucun cas, elle ne peut pas prononcer de sanctions. Elle favorise la recherche d’une réponse éducative personnalisée. Elle est consultée lorsque surviennent des incidents graves ou récurrents, en cas d’incident.
Elle peut participer à la mise en place d’une politique de prévention, d’intervention et de sanction pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire et toutes les discriminations. Elle assure le suivi de l’application des mesures de prévention et d’accompagnement, des mesures de responsabilisation ainsi que des mesures alternatives aux sanctions.
La commission éducative, présidée par le chef d'établissement ou son représentant et composée du responsable légal, de l'élève, du professeur principal, d’un parent d’élève et du CPE. Elle peut associer, en tant que de besoin toute personne susceptible d’apporter des éléments permettant de mieux appréhender la situation de l’élève concerné. Chacun des membres est soumis à l’obligation de secret. Elle peut prendre des mesures telles que :
Elles sont prononcées selon les cas par le chef d’établissement ou par le conseil de discipline et sont inscrites au dossier administratif de l’élève. Le chef d'établissement peut choisir de donner une punition ou une sanction, en fonction de la gravité de la faute, selon les procédures du règlement intérieur.
Toute décision d'exclusion temporaire ou définitive doit être accompagnée de mesure destinée à garantir la poursuite de la scolarité de l'élève et à faciliter sa réintégration.
L’établissement offre des espaces d’études, de recherche et d'accueil hors des heures de cours.
IX. Vie Associative
La Maison des lycéens est une association qui rassemble les élèves souhaitant s'engager dans des actions citoyennes et prendre des responsabilités au sein de l'établissement dans les domaines culturel, artistique, sportif et humanitaire.
La Maison des lycéens est un lieu d'autonomie, de créativité et d'apprentissage de la responsabilité mis à disposition des élèves des lycées en dehors du temps scolaire. Ils peuvent s'y investir librement pour développer des aptitudes et des compétences dans le cadre d'activités péri-éducatives complémentaires à celles acquises au titre du socle commun.
Constituée sous forme d'association dont le siège se situe dans l'établissement, la Maison des lycéens obéit au régime de droit commun par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. En outre, les principes directeurs énoncés à l'article R. 511-9 du code de l'Éducation dont, notamment, ceux de neutralité politique et religieuse leur sont pleinement applicables.
Sa direction (présidence, secrétariat, trésorerie pour les élèves majeurs) est assurée par des lycéens. Ces derniers sont élus par les membres de l'association.
Tout membre de la communauté éducative (personnels enseignants, administratifs, techniques, sociaux et de santé, ouvriers et de service, parents d'élèves) peut, à la demande de l'association et dans un esprit de coopération, apporter ses compétences, tant pour l'animation que la gestion de la Maison des lycéens.
La Maison des lycéens fonctionne en relation étroite avec le conseil des délégués pour la vie lycéenne.
La Maison des lycéens est conçue sur la base d'un projet inscrit dans les statuts de l'association, porté par les élèves eux-mêmes, avec l'appui des CPE ou, éventuellement, de tout autre membre de la communauté éducative de l'établissement.
Ses activités sont placées sous la responsabilité du chef d’établissement. Toute personne désireuse de lancer une activité présentera préalablement son projet au chef d’établissement. Chaque activité doit être encadrée par un animateur majeur.
L’adhésion est facultative. Toute personne souhaitant participer aux ateliers doit s’acquitter de sa cotisation pour devenir membre adhérent de l’association.
Le programme des activités et les conditions d’adhésion sont communiqués en début d’année par les professeurs d’EPS.
Les parents ont la possibilité de se regrouper en association, dont les droits sont reconnus et explicités dans le décret n°2006-935 du 28 Juillet 2006 : ils ont le droit d’informer, de disposer de moyens d’actions (boîtes aux lettres, panneaux d’affichage), de diffuser des documents permettant de faire connaître leur action ou de tenir des réunions. L’action des associations s’effectue dans le cadre des principes de laïcité, de respect de la vie privée, et de l’exclusion de toute propagande à des fins politiques ou commerciales.